Pour Christian Lange, tout commence par des photos d’illustrations intérieures de guides sur Saint-Barth, puis les demandes s’enchaînent aux quatre coins de l’île, des projets de grande envergure. Il shoote une centaine des plus belles villas de Saint-Barth pour le compte de différentes agences immobilières de luxe. À l’abri des regards, il crée et explore un sujet qu’il aime : les voiliers. Ami de capitaines et de propriétaires de voiliers, il est invité chaque année à participer à la St Barths Bucket, une régate qui regroupe les plus grands et les plus beaux voiliers du monde durant quatre jours sur l’île. Christian Lange conçoit une série de clichés sur les voiliers. Les photographies ont toutes été vendues à une vitesse éclair, telle une prise en mode rafale. Et ce n’est que le début d’une ascension fulgurante. L’année d’après, il part faire un road trip aux États-Unis et revient de New York avec une idée en tête : faire une série décalée sur la Grosse Pomme, qu’il appellera OrangYork, contraction de « New York » et de « orange », sa couleur préférée. Cette série fait l’effet d’une bombe… À Saint-Barth et dans les îles avoisinantes, toute la presse en parle !

Christian Lange travaille sur une thématique nommée Paréidolie, où il mélange portraits, peintures, collages et graffitis. Si, dans un portrait, vous découvrez un camion de pompiers, une grenouille, un paon ou autre, l’artiste vous dira : « Si tu l’as vu, c’est que c’est dans la création. » Il a une prédilection pour les couleurs vives façon pop art, mais il privilégie le noir, le jaune, le rouge et, réécrivons-le, l’orange, sa couleur préférée.

Le vernissage a eu lieu le 28 janvier en présence de quelques invités de marque, comme Laurence Peirano, conseillère municipale subdéléguée à la Culture, venue à la demande de David Lisnard qui avait, ce jour-là, des obligations auxquelles il ne pouvait se soustraire. Une soixantaine de personnes était venue admirer les œuvres de Christian Lange à cette occasion.