Loélia Pissot, fille de parents bouchers-traiteurs, passait tout son temps à aider son papa à la préparation des pâtisseries et des différents plats proposés en service traiteur. C’est donc tout naturellement qu’elle opta pour des études en pâtisserie, chocolaterie, glacerie, confiserie.
En 2001, elle intègre une célèbre pâtisserie cannoise. Pendant deux ans, son maître de stage va lui apprendre l’art de sublimer le chocolat sous toutes ses formes, mais aussi la gestion d’une pâtisserie. Deux ans plus tard, elle sera second du chef de la pâtisserie Schwartz à Cannes (75 boulevard de la République), sa ville natale.
Un temps, l’envie de partir s’installer à Los Angeles lui prend mais, finalement, elle reprendra le commerce de son apprentissage et créera l’enseigne Pâtisserie Loélia Pissot. Dans sa pâtisserie, Loélia officie six jours par semaine. Dans son labo, elle manipule les sacs de farine et de sucre pour confectionner des viennoiseries, des pâtisseries mais surtout du chocolat sous différentes formes : tablettes, œufs, cœurs, lapins et pralines.
Elle a participé à deux salons du chocolat à Cannes en combinant son talent avec celui d’une jeune créatrice de mode ; ensemble, elles créèrent une magnifique robe en chocolat. Loélia a aussi été sélectionnée pour le Mercure d’or, une distinction nationale en collaboration avec la CCI pour son travail. Dans un autre registre, elle a également reçu la médaille d’or de la ville de Cannes pour avoir sauvé la vie d’un homme tombé dans une bouche d’égout et emporté par le courant lors d’un terrible épisode pluvieux. Loélia est une jeune femme passionnée et passionnante.
Pendant deux jours, je l’ai suivie dans son labo, l’observant, la questionnant, tout en discutant de chocolat, de pâtisserie, de macarons, de viennoiseries. On sent combien la passion du chocolat l’habite. J’ai eu l’occasion de goûter presque toutes ses créations, dont quelques références : sa tarte au citron, son opéra, son « prélat » (une création originale de Loélia composée d’un biscuit aux amandes et pépites de chocolat, et d’une chantilly au chocolat), ses bonbons au chocolat noir ou au lait… Un vrai délice ! N’oublions pas les traditionnels bugnes (beignets de carnaval) et la mouna (brioche d’origine pied-noir traditionnellement mangée à Pâques).
Sa petite entreprise ne connaît pas la crise. Épanouie, elle exhibe des trésors gustatifs, dorés à souhait. Son site internet propose désormais à la vente, selon les saisons, ses chocolats, ses bûches, ses galettes et ses bonbons au chocolat. Loélia Pissot, une pâtisserie-chocolaterie de référence à Cannes. On vous la conseille vivement.
