Le site cannois, installé face à la mer, va devenir « un pôle de divertissement haut de gamme » pour 100 millions d’euros.
La piscine, star à part entière du film Mélodie en sous-sol, sera reconstruite « dans les mêmes proportions », promet Patrick Tartary. Après plusieurs années de négociations, c’est le projet de l’actuel gestionnaire des lieux qui a été retenu pour le renouveau du Palm Beach. D’ici quelques années, ce site mythique de la cité des festivals, inauguré face à la mer en 1929, devrait s’imposer comme « un pôle de divertissement haut de gamme ».
Les nouveaux syndics de la pointe Croisette, qui représentent les 1.200 copropriétaires de cette parcelle, ont finalement préféré cette proposition au complexe hôtelier présenté par le groupe maltais Corinthia. « D’autant plus que le PLU de la ville ne permettait pas de construire d’hébergement à cet endroit, pointe Michel Le Vacon, un des quatre syndics en charge de l’indivision. Un nouveau bail emphytéotique a été conclu avec Cannes balnéaire [la société de Patrick Tartary et ses associés]le 2 octobre pour une durée de 99 ans. »
40 % des structures vont être totalement reconstruites
Un loyer d’1,2 million d’euros (qui pourra évoluer selon un indice) sera versé chaque année. Et 100 millions d’euros vont être investis dans un chantier de trois années. « Nous ne touchons pas à la superficie des bâtiments de 11.275 m2, mais 40 % des structures vont être totalement reconstruites, détaille Patrick Tartary. »
En plus de la piscine, qui fera son retour, et d’une plage privée, qui existe déjà, le Palm Beach aura droit à une « galerie marchande de douze boutiques de luxe », à une boîte de nuit, à une salle de gala destinées aux congrès et aux grands événements notamment (dans l’ancienne salle de jeu du casino) et à six espaces de restauration. Dont les enseignes Zuma et Nusr-Et, très prisées par les clientèles huppées, note le responsable. Le chantier commencera début 2021 pour une inauguration au printemps 2023.